Gia Scala

 

 

 

 

Date de naissance     : 3 mars 1934

Date de décès            : 30 avril 1972

Nom                           : Giovanna Scoglio

 

 

 

 

ACTRICE

 

 

 

 

BIOGRAPHIE :

 

            Née d’un père aristocrate italien et d’une mère irlandaise, Giovanna Scoglio voit le jour le 3 mars 1934, à Liverpool en Grande-Bretagne. Trois mois plus tard, la famille Scoglio s’installe à Messine, en Sicile, où Giovanna passe toute son enfance. À quatorze ans, elle émigre aux Etats-Unis. Elle s’installe chez une tante à New-York, et étudie à la Bayside High School dans le Queens. En 1952, elle en sort diplômée, puis exerce divers petits métiers. Parallèlement, elle suit les cours de Stella Adler à l’Actor Studio.

 

            En 1954, Gia, qui participe à des jeux télévisés, est repérée par un talent-scout des studios Universal et est aussitôt mise sous contrat. Elle doit interpréter Marie-Madeleine dans «The gallileans», une superproduction historique, qui hélas ne sera jamais filmée. L’année suivante, elle débute sous le nom de Gia Scala, dans «Tout ce que le ciel permet» de Douglas Sirk.

 

            Rapidement, Gia Scala travaille pour différents studios. En 1956, elle apparaît en tête d’affiche dans «Racket dans la couture», un film noir de série B, aux côtés de Lee J . Cobb et Kerwin Mathews. Par la suite, elle enchaîne les films auprès de vedettes confirmées, telles que: Errol Flynn dans «Trafic à la Havane» (1957), Robert Taylor dans «Contrebande au Caire» (1957), Glenn Ford dans «Prenez garde à la flotte» (1957), Audie Murphy dans «L’étoile brisée» (1958) et Robert Mitchum dans «Trahison à Athènes» (1959). Gia Scala est alors une des jeunes actrices les plus en vues de la capitale du cinéma. On lui prête des liaisons avec entre autres, John Saxon, Russ Tamblyn et Earl Holliman, mais elle épouse au final, Don Burnett, acteur médiocre, rencontré sur le plateau de «Prenez garde à la flotte» de Charles Walters. Suite au décès le sa mère en 1958, la starlette, dépressive, fait une première tentative de suicide. L’année suivante, elle tente une nouvelle fois de mettre fin à ses jours en se jetant, du Pont de Waterloo, dans la Tamise. Le courage d’un chauffeur de taxi va la sauver in extremis de la noyade.

 

            Au début des années soixante, Gia Scala s’intalle en Angleterre. Sous la direction de Jack Lee Thompson, elle tourne en 1960, dans «L’homme des fusées secrètes» avec Curd Jürgens. L’année suivante, elle retrouve Thompson pour incarner Anna, la jeune résistante grecque dans «Les canons de Navarone», entourée par Gregory Peck, Anthony Quinn et David Niven. En 1962, elle partage la vedette avec son mari dans une production italienne tournée en Tchécoslovaquie : «Le triomphe de Robin de Bois», d’Umberto Lenzi. C’est en Italie, qu’elle fait sa dernière apparition au cinéma, dans «Opération Dalila» (1965) avec Rory Calhoun.

 

            Son mariage avec Burnett bat de l’aile ce qui la fragilise encore davantage. Elle s’adonne à la boisson et consomme de grandes quantités de tranquillisants. Après plusieurs séparations et réconciliations, le couple divorce finalement en septembre 1970. Après des arrestations pour troubles sur la voix publique, elle est contrainte de suivre un traitement psychiatrique. Gia Scala est retrouvée morte dans sa chambre, à son domicile de Beverly Hills, le 30 avril 1972. L’enquête conclu à une overdose accidentelle d’alcool et de médicaments. Son corps est inhumé au cimetière de Holy Cross à Culver City (Californie), auprès de sa mère tant aimée.

 

 

 

 

FILMOGRAPHIE :

 

1955        o             Tout ce que le ciel permet ( all that heaven allows ) de Douglas Sirk

                                               avec Rock Hudson

                o             Le prix de la peur ( the price of fear / cry innocent ) de Abner Biberman

                                               avec Lex Barker

1956        o             Ne dites jamais adieu ( never say goodbye ) de Jerry Hopper

                                               avec George Sanders

                o             Racket dans la couture ( the garment jungle ) de Vincent Sherman

                                               avec Lee J. Cobb

1957        o             Quatre filles ravissantes ( four girls in town ) de Jack Sher

                                               avec Sydney Chaplin

                o             Trafic à la Havane / Le magot ( the big boodle / a night in Havana ) de Richard Wilson

                                               avec Errol Flynn

                o             Contrebande au Caire ( tip on a dead jockey / time for action ) de Richard Thorpe

                                               avec Robert Taylor

                o             Prenez garde à la flotte ( don’t go near the water ) de Charles Walters

                                               avec Glenn Ford

1958        o             L’étoile brisée ( ride a crocked trail ) de James Hibbs

                                               avec Audie Murphy

                o             Le père malgré lui ( the tunnel of love ) de Gene Kelly

                                               avec Richard Widmark

                o             Chef de réseau ( the two-headed spy ) de André De Toth

                                               avec Jack Hawkins

1959        o             Trahison à Athènes ( the angry hills ) de Robert Aldrich

                                               avec Robert Mitchum

                o               La bataille de la mer de corail ( the battle of the coral sea ) de Paul Wendkos

                                               avec Cliff Robertson

1960        o             L’homme des fusées secrètes ( I aim at the stars / wernher von braun / ich greife nach den

                                               sternen ) de Jack Lee Thompson

                                               avec Curd Jürgens

1961        o             Les canons de Navarone ( the guns of Navarone ) de Jack Lee Thompson

                                               avec Gregory Peck

1962        o             Le triomphe de Robin de Bois ( il trionfo di Robin Hood ) de Umberto Lenzi

                                               avec Don Burnett

1965        o             Opération Dalila ( operción Delilah / operation Dalila ) de Luis de los Arcos

                                               avec Rory Calhoun

 

Remerciements à Angélique CHMILEWSKY

 

© Philippe PELLETIER pour Les Gens du Cinéma (mise à jour 26/12/2004)